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James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : saintmarcjl (Adresse IP journalisée)
Date : Tue 22 September 2009 12:46:17



22/09/2009 à 12h25


PARIS (AFP) - Au moment où les chefs d'Etat et de gouvernement de la planète se réunissent à New York pour un sommet exceptionnel sur le climat, le scientifique britannique James Lovelock continue, à 91 ans, de créer la controverse avec sa vision apocalyptique des conséquences du réchauffement climatique.

A moins de trois mois de la conférence décisive de Copenhague, celui qui suscite l'admiration, mais aussi une forme d'embarras, chez ses confrères, n'en démord pas: "Il est aujourd'hui tard, beaucoup trop tard pour sauver la planète telle que nous la connaissons", explique-t-il dans un entretien à l'AFP.

"Soyez prêts au changement, adaptez-vous au changement à venir. Et préparez vous à d'énormes pertes humaines", ajoute-t-il. Car pour lui, même si nous stoppions net nos émissions de gaz à effet de serre, leur niveau de concentration dans l'atmosphère est tel que nombre de phénomènes naturels contribueront à alimenter le réchauffement en cours.

"Il estime que la tendance actuelle, qui consiste à interpréter le changement climatique comme un processus régulier, relativement contrôlable, est trompeuse et qu'il est beaucoup plus probable qu'il se traduise par un ajustement abrupt et un processus incontrôlable", explique Andrew Watson, climatologue à l'université d'East Anglia, dans l'est de l'Angleterre.

Pour l'heure, la position de Lovelock est minoritaire dans le monde scientifique.

"J'ai le plus grand respect pour James Lovelock, c'est une grande intelligence et un grand scientifique, c'est incontestable", explique Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), dont le rapport sert de base aux négociations ONU sur le climat.

"Mais à ce stade, les éléments démontrant que nous avons franchi un point de non-retour et que la situation est irréversible sont maigres et cela semble très peu probable", ajoute-t-il aussitôt.

"Je pense que si nous agissons aujourd'hui, nous serons capables d'écarter un désastre majeur".

Lovelock, qui a grandi dans le sud de Londres entre les deux guerres, a travaillé pendant 20 ans pour l'Institut britannique de recherche médicale. Débauché par la Nasa au début des années 60, il rejoint la Californie pour travailler sur la possibilité de vie sur Mars.

"Scientifique indépendant", comme il se décrit lui-même, depuis 40 ans, il use d'une grande liberté de ton, au prix d'un manque de soutien institutionnel. Le peu de respect de ce petit homme espiègle pour les frontières académiques traditionnelles a contribué à l'isoler un peu plus.

"Les membres de chaque discipline sont très fiers du fait qu'ils ne connaissent rien des autres disciplines", explique-t-il avec malice.

Les environnementalistes sont très attachés à sa théorie de Gaia, présentant la terre comme un être vivant capable de s'autoréguler, mais sont effarés par son soutien au nucléaire et son mépris affiché pour les énergies renouvelables qui n'ont, selon lui, "pas l'once d'un impact dans la lutte contre le réchauffement climatique".

"Je ne suis absolument pas d'accord avec sa position sur les renouvelables", explique Watson, qui écrit un livre sur la contribution de Lovelock à la science.

"Mais je suis persuadé qu'il fait un travail utile en mettant en lumière la réalité qui se cache peut-être derrière les documents rédigés de manière très prudente par les scientifiques du climat".

© 2009 AFP

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Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : Giroud Marc (Adresse IP journalisée)
Date : Tue 22 September 2009 14:17:43

Ce qui est dommage, c'est que l'auteur de la dépech n'a certainement pas lu l'ouvrage fondateur de la théorie de Gaïa, comme visiblement beaucoup de ces détracteurs. Les définitions et théories qui en découlent sont évidentes lorsque l'on intègre la définition pour la suite du bouquin...

Bref, un grand homme à mon avis, qui ne sera reconnu comme tel, qu'après sa mort... l'histoire n'est qu'un éternel recommencement !

Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : jm.sauvage (Adresse IP journalisée)
Date : Fri 25 September 2009 16:38:57

Il y a plus grave que le climat.
2009 : 6,8 milliards d'habitants.
2030 : 8 à 9 milliards.
2050 : (je ne serai plus de ce monde) 15 milliards d'habitants et le "soleil"sera "vert" !"

Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : Giroud Marc (Adresse IP journalisée)
Date : Mon 28 September 2009 08:14:13

Où comme dit Y. Pacalet, "l'humanité disparaîtra, bon débarras !!"

Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : Valéry S. (Adresse IP journalisée)
Date : Thu 1 October 2009 09:29:11

On peut toujours essayer de changer notre fusil d'épaule plutôt que regarder tout ça sans rien faire, non?

Enfin, moi j'essaye et j'encourage les autres à la faire...

Valéry
[www.valeryschollaert.com]

Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : DID (Adresse IP journalisée)
Date : Sat 10 October 2009 19:51:26

En effet il fat changer surtout comme l'arrêt des éoliennes par ex; qui demandent une quantité énorme d'énergie pour leur fabrication,leur transport: plusieurs camions "convois exceptionnels", etc Mais surtout on devrait arrêter immédiatement leur implantation en mer, tant qu'une étude approfondie sur l'impact de la destructions des fonds marins pour l'installation de ces moulins à vent qui produisent quoi? Rien à côté d'uen centrale nucléaire.

Re: James Lovelock, prophète de malheur sur le climat, brillant mais isolé - afp

Envoyé par : Valéry S. (Adresse IP journalisée)
Date : Sat 10 October 2009 20:34:36

Si on arrête de gaspiller, avec tout ce qu'on produit, on a ni besoin de centrales supplémentaires ni d'éoliennes.

On peut alors prendre le temps de développer des ressources telles que le solaire, et travaillant à chaque niveau de fabrication pour assurer une empreinte écologique limitée.

Lutter contre ou pour les éoliennes est une perte d'énergie, qui rajoute à la confusion et la division. Pas mieux que de lutter pour la sauvegarder d'une espèce ou d'un site. On a plus le temps pour ça.

Il faut maintenant travailler à revoir notre modèle de société à tout niveau: consommation, pouvoir, éducation... si on veut survivre à long terme.

Cela demande une refonte de nos "valeurs", en fait... il faut faire (re?)vivre des notions comme le respect, l'amour, l'harmonie... exploiter les ressentis, l'intuition, la télépathie, l'écoute d'autrui avec le coeur...

Pour l'instant, tout cela a disparu o presque, ou ne peut se développer normalement, car le mental a pris le pouvoir sur l'être humain.

Sinon... oui on disparaîtra. Sans doute une bonne chose pour la biodiversité. Mais quel gâchis...

V.


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