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Envoyé par : Giroud Marc (Adresse IP journalisée)

Date : Mon 3 October 2005 14:11:47

Je viens de lire, presque en détail, l'article traitant de l'identification des différentes sous-espèces du choucas des tours et des intermédiaires... bilan des opérations, un corvidé avec un iris blanc est un choucas. Le reste c'est énorme variation ! Donc les trois taxons ne sont pas identifiable objectivement à la lecture de cet article...

Je pense que dire qu'il y a bp de variation est bien, mais je pense également qu'il serait bien de poser un certain nombre de critère permettant d'avoir une certaine sécurité sur l'origine géographique des oiseaux.

Ainsi quant on lit les variations de monedula, on se retrouve en face d'oiseaux non discernable des turriums, et ainsi de suite entre monedula et soemmerringii, monedula/spermologus, polonais/soemmerringii, polonais/turrium... bref, on peut simplement dire qu'un choucas est un choucas !

J'ai un peu eu l'impression de lire l'article de Dubois sur les printa... mon impression à la fin de cette lecture : "balaise le mec, i'doit pas avoir les mêmes yeux que moi, ou i'doit pas avoir les mêmes printanière que moi devant les yeux"... dans le cas présent, seul Ruddy serait capable de déterminer un monedula ou un soemmerringii, ou encore mieux un spermologus !

Une petite précision, concernant pontocaspicus et collaris, ces deux nom désigne des oiseaux dont le collier n'est pas forcément visible et qui sont en moyenne clair sur les parties inférieures... et qui ne correspondent pas à ce que l'on peut être en mesure de déterminer comme soemmerringii en Europe de l'Ouest, du fait qu'ils rentreraient eux-même dans le champs de variation du type polonais...

Autre petite remarque, les couleurs irisés : c'est même pas la peine d'essayer de les voir ailleurs que sur des peaux de muséum (je parle d'expérience) ! L'histoire des petites taches, c'est même pas la peine non plus, vu qu'en fonction de l'usure du plumage, tout les oiseaux peuvent les présenter. L'histoire de la puissance du bec, même combat, non utilisable sur le terrain. L'histoire de la taille, idem, trop grande variation entre les individus...

Objectivement, je pense que l'on ne peut déterminer comme monedula et soemmerringii uniquement les oiseaux les plus typiques :

-monedula : partie inf grise, demi-collier gris, nuque pâle, manteau grisâtre
-soemmerringii : partie inf noire, demi-collier blanc, nuque très pâle, manteau noirâtre

Le reste n'est qu'intermédiaire et non rattachable...

Comments welcome !

Re: à propos des choucas

Envoyé par : François-Etienne (Adresse IP journalisée)

Date : Mon 3 October 2005 15:08:14

Bonjour
Je suis tout à fait d'accord avec votre conclusion. On touche ici aux limites de l'identification de terrain. Il se trouve que je connais très bien les populations polonaises de choucas et que j'ai noté des variations (couleur du collier et de la nuque) sur des sujets issus du même "quartier".
Si l'on veut la coche à coup sûr, il faut se rendre sur les lieux de reproduction et de préférence choisir une zone très éloignée de la zone de nidification des autres sous-espèces.
. Mais je pense que l'étude du comportement de cette espèce est bien plus amusante que la détermination de son origine géographique.
Je ne nie pas l'intérêt de déterminer les mouvements de population, mais dans ce cas, le baguage est plus pratique.
Cordialement

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