Hier matin, dans la vastitude du cimetière parisien de Pantin taquinée par un vent de sud-ouest bien établi, la miroise commence dès les premières enjambées, rien que du banal, du commun, juste de quoi apporter la provende habituelle de la base de données tout en régalant les participants.

Par contre, intéressantes séquences d'observation, comme :

- ces roitelets huppés au sol, à cinq-six mètres de nos optiques, chassant dans les herbes des trottoirs engazonnés, piquant et gobant instantanément d'invisibles proies.

- cette épervière venant marauder à proximité d'une orientale allée de platanes, justement là où s'affairent étourneaux, pigeons colombins et perruches à collier sur-actives ! Pas même un cri ou mouvement de panique. Le rapace profite du vent de face pour nous montrer longuement ses critères d'identification en relief et mis en valeur dans une lumière franche.

- ce mâle de rouge-queue noir qui insupporte un rouge-gorge virulent et territorial.

- ces piverts quasi muets et en phase d'appariement entamant un nouveau cycle.

Et oui, la miroise en nécropole ce samedi matin, c'était un bon plan !

A la prochaine

Voyages et Observations

Hier matin, dans la vastitude du cimetière parisien de Pantin