Ce matin, au cimetière parisien de Pantin, cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait eu autant de participants : à peine plus que de geais rencontrés pendant nos trois heures de balade !

Le plafond était bas, un vent à peine perceptible.
En attendant les retardataires nous scrutons une pincée de rares roitelets à triple-bandeau chassant dans un tilleul jaunissant et faisant choir quelques feuilles ... Dans notre dos, c'est une fauvette à tête noire qui est détectée ... S'ils avaient su, il y en a qui auraient tout fait pour arriver à l'heure !

En fait, le ciel est resté bas et gris, nous avons tenté de nous réjouir des frondaisons de saison, nous avons beaucoup bavardé, le temps est passé incroyablement vite.

C'est l'absence de l'épervier qui nous a surprit, plus que sa technique de chasse.
L'apparition de la bavarde perruche à collier a fait vibrer quelques prétentions à la gestion de la nature.
La poursuite d'un pivert par un merle surgissant d'une haie basse nous a virulemment éberlué ...

Dans une division où les concessions ont été reprises, la floraison d'une brassée de coquelicots, en ce onze novembre !

Sylvie étrennait son nouvel appareil photo en saisissant mésanges et piverts et je me suis personnellement fait draguer par la commission "vie associative" de mon assoc préférée ... C'était donc une sortie naturaliste banale et chaleureuse en milieu urbain ...

jean-luc saint-marc
la miroise en nécropole c'est également ici :
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Voyages et Observations

Ce matin, au cimetière parisien de Pantin, cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait eu autant de participants : à peine plus que de geais rencontrés pendant nos trois heures de balade