Voyages et Observations

Envoyé par : François (Adresse IP journalisée)

Date : Mon 16 August 2004 12:47:29

Bonjour
A priori, ce n'est pas une bonne idée. Cet engin risque d'effaroucher les oiseaux, de les heurter durant leur vol. La meilleure photo animalière possible ne peut justifier un dérangement.
désolé de vous décevoir. Ceci dit, les drones ont toute leur importance dans d'autres domaines pour la surveillance en milieu dangereux pour l'homme : zones inacessibles ou contaminées. Bon courage.
Cordialement
françois

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Envoyé par : Eric Decourt (Adresse IP journalisée)

Date : Mon 16 August 2004 14:49:48

Bonjour Guillaume,

En effet un drone est un peu bruyant, mais après tout on utilise bien des avions pour faire des comptages aériens au dessus des marais. Un drone, télécommandé à distance, et équipé d'une caméra, pourrait jouer le même rôle, avec même moins d'impacts.

Autrement, un microdrone, plus petit et plus discret, pourrait être une solution pour des études plus discretes.
Des microdrones sont d'ailleurs étudiés en France, mais bien sûr pas à priori dans le but d'étudier des oiseaux (car pas rentable ...), mais pourquoi pas après tout ? Des personnes f
Dans un journal d'aéronautique, un article publié en 2003 a retenu mon attention : Jacques Fort, chercheur spécialisé du French Aeronautics and Space Research Center(ONERA), a étudié la faisabilité de microdrones inspirés des oiseaux et des insectes.
Contact :ONERA : Pierre Brégon - tel. +33 (0)1.46.73.40.13. - fax. +33 (0)1.46.73.41.59. - email :pierre.bregon@onera.frp.

Voici l'article :

At the PalaiseauCenter, Jacques Fort participates in the development of research concerning sources of energy that could beused for miniature drones. In the context of exploratory work on the feasibility of these machines, hehas just completed a bibliographic study on birds and insects.About 1.5 million types of animals have been indexed on Earth by scientists, among those about 1million insects, the majority of which have wings, and about 9,000 types of birds. Jacques Fort marvelsabout the performance of birds. "Appearing simple, a bird's flight is extremely complicated.

They need to have permanent control of an ensemble of parameters, such as their surface state, their profile, theircurve and their angle of attack in order to prevent stalling," he explains. Some hummingbirds are assmall as big bees, yet surpass the ease of the most sophisticated helicopters, and are capable of flying ata standstill, like a dragonfly which weighs about 0.2 grams. "Our long-term objective is to be able totake on a hundred grams. Therein lies the difficulty in developing these microdrones," states thePalaiseau engineer who thinks its better to take inspiration from insects and birds, rather than copyingthem.Many programs underway worldwideWill one see in the future a "microdrone carrier" transporting a multitude of insect-sized miniaturedrones, whose mission will be to neutralize a potential enemy? Jacques Fort, who recognizes that thedevices necessary to achieve such a mission still lie in the realm of science fiction, nevertheless thinksthat these fabulous machines could become a reality in the next decades.

They will be microdrones likethose presented by Franck Herbert in his 1965 book "Dune," a sort of "miniscule killer-seeker"measuring no more than five centimeters (two inches).Already in the United States, at MIT and Caltech, as well as in Japan, fairly large teams are working onthis subject. "A Caltech team already finished a tiny plane, whose flexible wings, with a rigid attackborder, flap. Equipped with a lithium battery, a manual transmission and an electric motor, this ten grammachine has made ten to twenty second flights," says this researcher, who indicates that Israel iscurrently developing a miniature military observation drone that weighs a hundred grams, has twentyminutes of autonomy, and whose wings are the size of a dragonfly's.Aerodynamic and energy source problemsAs the design of a microdrone is no small affair, ONERA has put together a team of five people fromdifferent centers in order to carry out a large think-tank effort on the subject during 2003. In fact, theengineers are confronted with many aerodynamic problems, but also energy source choices.

The dimension of these miniature drones and the predicted speeds lead to low Reynolds numbers and weakaspect ratios, even though the best-known area to aerodynamists is that of large aspect ratios in a largeReynolds flow. "The first step leading to the finalization of a demo model will include the creation of atiny model that will be tested in a wind tunnel in order to visualize certain parameters with the help ofoptical diagnostics that we have in-house," indicates Jacques Fort. At the same time, the finalization ofa tiny scale to measure the load-bearing capacity of this craft. "We hope to have as much load-bearingcapacity as possible. When it is sufficient, we will deduct from it the weight of the craft, in function withavailable technologies," he says.The energy source is a very big problem in the development of microdrones. The first calculations doneby the ONERA team showed that lithium-ion batteries available today have enough energy to operatethe microdrone and its on-board instruments. Nonetheless, ONERA has begun a project to find newenergy sources, particularly from hydrocarburant combustion, but also from other means, such asthermoelectricity. According to ONERA specialists, a rough microdrone model will be completed in thenext two to three years. As the flight field of these aircraft is particular and since they are very sensitiveto wind fluctuations because of their small size, the command aspect and flight dynamic will also neednumerous developments, as will the on-board microsystems.Aeronautics/Aerodynamics/Roboticsp. 2

Speaking of insects, Jacques Fort claims to be an admirer when he watches their movements. "We shoulduse materials that are light enough yet resistant. One day maybe we can make wings vibrate, but I thinkthat it will be easier at first to make a microdrone that is inspired by birds rather than insects," he says.According to this engineer, these miniature drones should develop greatly over the next decades as aresult of multiple military and civil applications. Some imagine using them for supermarket or metrocorridor surveillance.

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Envoyé par : ASH (Adresse IP journalisée)

Date : Mon 16 August 2004 19:25:04

En ornitho professionnelle, un drône peut être utile dans le cas de comptage de colonies d'oiseaux par prise de vue aérienne (ex : Camargue, oiseaux marins...). Si son coût est "abordable" (pour un budget de RN par exemple) son utilisation peut être plus intéressante que celle d'un avion. De même, il peut permettre, à altitude moyenne de localiser des nids en terrain difficile ou sur de grande surface pour certaines grandes espèces (roselières, végétation haute, terrain impraticable, même à pied...), avec un dérangement moindre pour l'habitat.
dans le cadre de l'ornithologie loisire, un Drône n'est en revanche d'aucun intérêt.
Le fait que le drône ait des capacités sou-marines est assez intéressant, mais son intérêt potentiel, dans ce cas, dépend de son champs d'action sous marin.
Serait il apte à faire du surplace ?

ASH

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Envoyé par : VB (Adresse IP journalisée)

Date : Tue 17 August 2004 08:54:39

il faudrait faire un hélico-drone, mais il deviendrait très bruyant.

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Envoyé par : Philippe Ducret (Adresse IP journalisée)

Date : Tue 17 August 2004 09:21:16

Bonjour,

Il faudrait que ce drone soit :
- équipé d'une caméra (ce qui est prévu) pour pouvoir prendre des images
- peu bruyant
- pas trop grand et avec des couleurs neutres
- qu'il n'est pas trop une silhouette de rapace, car les oiseaux prendraient alors peur très vite.

Dans le cadre d'une utilisation sous-marine, on pourrait l'employer pour des vérifications sur la biologie d'espèces d'oiseaux plongeuses comme les pingouins ou les sternes. On pourrait également le faire se dépalcer sur des lacs peu accessibles pour suivre (à une distance raisonnable) des canards ou des grèbes peu connus, dans les zones tropicales.

Philippe.

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Envoyé par : guillaume tatur (Adresse IP journalisée)

Date : Wed 18 August 2004 08:46:53

bonjour ,
c effectivement c que je pensais ,
pour le bruit ,il seras possible de le faire planer et de le propulser sans trop de bruit (étant surmotorisé)
pour respecter un coût pas trop élevé il me faudra choisir je pense entre le stationnaire et l'observation sous marine : a votre avis que choisir ?

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Envoyé par : guillaume tatur (Adresse IP journalisée)

Date : Wed 18 August 2004 08:48:02

bonjour ASH !
oui ,effectivement il pourra (dans la configuration actuel électrique) faire du stationnaire et même planer ( étant relativement léger ,la surface alaire nécessaire reste faible .) le problème est que dans ce cas(turbines électriques) la capacité d'emport reste faible ce qui risque de compromettre la possibilité d'observation sous-marine. Mais c a réfléchir!

merci d'avoir répondu

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